L’ECOLOGIE URBAINE

A-     INTRODUCTION

L'écologie urbaine est une science et un concept qui rapproche les enjeux écologiques à la vie en ville. Il défend une approche transverse sur tous les thèmes ayant trait à la promotion d'un mode de vie soutenable en zone urbaine : transport, urbanisme, habitat, lutte contre la pollution,  et économie local.

Notant, que le présent sujet se focalise uniquement sur des volets bien déterminés. 

       B - ENVIRONNEMENT  URBAIN

L’écologie urbaine  exprime la demande sociale  en faveur d'une ville qui serait plus écologique et qui répondrait mieux à l'insatisfaction profonde de la vie sociale.                    Or, l'urbanisme contemporain éprouve de grandes difficultés pour répondre à cette demande.

A savoir, l’écologie urbaine doit rendre la ville agréable à vivre car il n’y a que de cette façon que les habitants des villes  s’approprient de  leur lieu de vie et naturellement,   le mettent en valeur et l’améliorent.

La coexistence harmonieuse, interaction de différents modes de vie et classes sociales est un objectif  incontournable  pour que la ville soit un endroit organique qui vit en harmonie avec son environnement.

Pour les nouveaux quartiers ou la rénovation urbaine intense par exemple, la mixité sociale est une solution de développement et d’interaction entre les couches sociales, par conséquent le regroupement social unifié est un facteur de déstabilisation  ethnique.  Et  ce, à quoi aspirent les gens dans les quartiers défavorisés diffèrent souvent de ce que cherchent les habitants des boulevards les  plus aisés, en sachant que les moyens doivent être répartis équitablement.

Le végétal a un effet psychologique apaisant sur l’être humain. Les arbres et espaces verts ont une valeur non seulement économique de part  leur rôle sur la purification de l’air, le ruissellement des eaux pluviales, la régulation de la température dans le microclimat urbain. L’aménagement de l’espace urbain a un rôle primordial dans la qualité de vie urbaine.

En outre, La manifestation la plus palpable de la croissance urbaine est la consommation d’espace de la ville au détriment du milieu rural environnant.  . La pollution des eaux  et de la nappe phréatique par les eaux usées (absence de station d’épuration) et de la terre par les déchets (absence d’usine de traitement des ordures) peut avoir des conséquences très lointaines sur l’environnement. La déforestation de la périphérie .

Et a cet effet, une attention particulière devrait être accordée aux lieux de vie des citoyens et citoyennes dans les périphéries des grandes agglomérations. Et pour atteindre cet objectif, il est nécessaire de  réviser les modalités de conception des documents d’urbanisme pour une meilleure prise en compte de la dimension environnementale et d’assurer les moyens et les conditions de leur mise en œuvre, avec l’instauration d’un débat public sur la ville et ses perspectives.

A titre d’exemple ,la mise a niveau environnemental  ( Rapport du conseil social économique et environnement 2013)  Il s’agit de la mise en œuvre du Programme National des Déchets Ménagers (PNDM) qui permettra , notamment de porter le taux de collecte en milieu urbain à 85% contre 62% en 2008, ce taux étant inférieur à 10% en milieu rural. Malheureusement la réhabilitation des décharges sauvages reste au dessous des prévisions.

 L’objectif de recyclage, traitement et valorisation des déchets de 20% fixé par le programme PNDM reste difficile à atteindre avec le rythme actuel de mise en œuvre.                                   

IL est d’une importance primordiale, de changer l’approche actuelle de gestion des  déchets solides basée sur la collecte et l’enfouissement vers une approche nouvelle basée sur le tri sélectif, le traitement et la valorisation des déchets et d’en faire une opportunité de développement de nouveaux métiers nationaux.

S’agissant des eaux usées urbaines rejetées annuellement dans le milieu naturel, leur volume brut est passé de 640 millions de m3 à en 2010 à 750 millions de m3 /an en 2013. Selon les prévisions, les rejets d’eaux usées urbaines atteindront 870 millions de m³ en 2020 et 1039 millions de m³ en 2030. Il importe de souligner que 43% de ces volumes est déversée directement dans l’océan, le reste étant rejeté dans les cours d’eau (30%) ou répandu sur le sol (27%) Suivant le rapport  2013 du conseil.

A cet effet, Il convient de poursuivre, les efforts de tous les intervenants et acteurs pour assurer un fonctionnement optimal des ouvrages d’assainissement ,pour atteindre un taux d’épuration maximal et en faire une opportunité de dégénération des emplois., dont les collectivités locales doivent jouer le rôle primordial.

Et encore, l’environnement constitue une des dernières opportunités pour que nos matériaux naturels gagnent des parts de marché et résistent mieux aux importations lointaines de produits finis. Nous devons saisir l’occasion qui nous est donnée pour démontrer aux prescripteurs et au grand public a titre d’exemple, que la pierre naturelle , les pavés autobloquants  et tout produits locaux, répondent parfaitement à leurs attentes environnementales et qu’elles constituent, de ce fait, une alternative crédible  dans tous les domaines de la construction.

le développement n’est durable que s’il garantit  les besoins de la génération actuelle  sans porter préjudice aux facultés des générations futures de satisfaire leurs propres besoins

Enfin, il s’agit d’agir sur la ville comme moteur de la croissance économique et de progrès social durable.

              C-LE DEVELOPPEMENT HUMAIN

Notant, que le rapport de 2011  du conseil social, économique et d’environnement au Maroc et parmi ses recommandations :

·         Elargir les possibilités offertes à chacun en  matière  de capacités, de droits et d’opportunités.  La pauvreté n’est pas une simple insuffisance monétaire. 

·         Renforcer le lien et la cohésion sociale. 

En effet, le développent de l’espace urbain  et du milieu social , entraine une impulsion a la créativité et évolution  humain dans ses dimensions économique, sociale et culturelle.         Le milieu de convivialité est un espace qui constitue une interaction de ses composantes.

Le défi à relever consiste donc à apprendre à exploiter les possibilités que la ville offre tout en faisant face aux problèmes de plus en plus complexes qu’elle génère, en se cadrant sur l’objectif principal est le développement humain. A cet effet on suggère :

      I.        élaborer une nouvelle charte sociale locale , fondée sur des partenariats avec des partenaires locaux ,nationaux et internationaux, contractuels majeurs, propres à créer un environnement sain pour gagner les paris liés au développement humain au sein d’un milieu urbain  dans toutes ses dimensions.

     II.        Par ailleurs et compte tenu de l’urbanisation accélérée et de l’évolution des villes de notre pays qui connaissent des dysfonctionnements remarquables ;  les collectivités locales doivent faire preuve d’initiative et de nouvelle approche, afin   de mettre, l’ensemble des  infrastructures sportifs des établissements scolaires implantés dans tous   quartiers les plus denses, malheureusement ,ils restent la plupart du temps inexploitables ; et ce pour résoudre le problème du manque de foncier dans ces agglomérations ,ainsi que la création des airs de jeux pour enfants.

    III.         Revoir le mode d’exploitation des espaces urbains.( le domaine public, ).et qui peut dégénérer des emplois multiples, réglementaires et stables.

   IV.        Il est appelé en particulier,  de revoir la conception architectural, l’agencement des espaces et la  réhabilitation  de rôle des maisons des jeunes et  à création  des espaces culturels, sportifs de proximité dans les villes moyennes, les petites villes, les villages et les quartiers populaires. Pour cette organisation, on recommande l’adoption d’un nouveau mode de gestion reposant sur une approche participative, appelé à se substituer aux politiques verticales ou pyramidales.